La frontière entre les humains et les animaux ne cesse d’être rectifiée. Anciennement tout était simple, nous avions une âme et ils n’en avaient pas, mais c’est depuis devenu nettement plus compliqué.
Cette frontière est sans cesse revisitée par les zoologues. Chacune de leurs découvertes rapproche les animaux de la vision que nous avons de nous-mêmes, attribuant des facultés d’empathie prononcée à certains et faisant bénéficier à d’autres des sentiments que nous éprouvons. Et leur vie sociale n’a souvent rien à envier à la nôtre en raison de sa richesse et de sa complexité. Enfin, certaines confrontations, avec les dauphins notamment, sont très troublantes.
Pour un peu, il ne manquerait aux animaux que la parole, c’est à dire le langage articulé. Mais à défaut de celle-ci pour laquelle ils ne sont pas outillés, le cas célèbre de la gorille Koko qui vient de mourir nous rappelle que celle-ci avait assimilé un vocabulaire étendu de la langue des signes.
Les animaux de compagnie, ou domestiques – attachés à la maison – portent bien leur nom. Ils jouent un rôle grandissant dans nos sociétés, dans certains cas dispensant même des soins curatifs ainsi que des missions d’accompagnement des personnes âgées, pour lesquelles un avenir robotique radieux est pourtant préparé. Mais les machines pourvues d’Intelligence Artificielle ne feront jamais que simuler les relations d’affection. Et les ingénieurs de ce secteur en pleine effervescence étudient de près les mécanismes cérébraux animaux pour avancer dans leurs recherches.
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