Nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique, l’anthropocène, caractérisé par l’impact global déterminent et destructif des humains sur l’écosystème terrestre. De nombreuses activités y concourent, dont l’agriculture et la pêche intensives, la déforestation, la pollution de l’air, des eaux et de la terre et l’urbanisation. Au premier plan figure la surchauffe de l’atmosphère, dont les conséquences sont multiples sur la montée des eaux, la sécheresse et désertification, la faune, la flore et la biodiversité. Tous dommages d’ampleur désormais bien documentées et sans réponse circonstanciée.
D’autres conséquences sont rarement relevées, comme la lame de fond de 143 millions de personnes qui, selon la Banque Mondiale, devrait se déplacer d’ici à 2050. Soit autant de réfugiés, non compte tenu des guerres. Ou bien les 622 millions de personnes que l’Organisation mondiale la santé (OMS) prévoit atteintes par la pandémie du diabète en raison de la mal bouffe principalement.
L’humanité vit à crédit et pratique la fuite en avant. Le « jour du dépassement de la Terre » intervient plus tôt chaque année. C’était le 1 août en 2017, selon l’institut Global Footprint Network qui calcule la date à laquelle ont été consommées toutes les ressources que la Terre peut produire en une année…
Comments are closed.